Aspects de la culture Khmer: Le Bokator

21 octobre 2016

Je ne suis pas passionné par les arts martiaux, les combats, la violence, mais je suis fasciné, presque envouté, par pas mal d'aspects de la culture Cambodgienne, entre autre par le Bokator, un sport de combat Cambodgien très ancien qui revient au-devant de la scène.

Je veux vivre au Cambodge donc forcément, si j’étais en permanence en train de n’admirer que l’architecture de Notre Dame de Paris, cela pourrait surprendre, et serait peut être le signe qu’il est temps pour moi de rentrer dans ma patrie. Ne vous méprenez surtout pas, je suis très fier de ma culture Française.

Donc je m’intéresse à la culture du pays qui m’accueille et je ne peux m’empêcher de ressentir une certaine tristesse par rapport à la France, plus exactement par rapport aux étrangers qui vivent en France. Ils m’apparaissent tellement centrés sur leurs origines, leur culture, leur langue, leur religion même parfois, qu’ils ne me semblent pas avoir beaucoup de place pour la France dans leur vie. Que l’on aime notre culture d’origine je trouve cela formidable et je suis moi aussi dans ce cas, mais vivre à l’étranger ne devrait-il pas décaler ne serais-ce qu’un peu notre regard ?

Lorsque l’on vit dans un pays étranger, lorsque la terre qui nous permet de vivre n’est plus notre terre natale, n’avons-nous pas une sorte d’obligation de respect, un minimum d’intérêt, à avoir pour la culture du lieu qui nous accueil? Au travers de cette culture, nous, étrangers, n’avons-nous pas une belle occasion de montrer que nous respectons aussi vraiment les gens?

Pour moi, au Cambodge, l’approche est un peu particulière. D’abord, je m’intéresse à quelque chose, comme ici le Bokator, puisque c’est un élément culturel du pays qui m’accueil.

Puis, petit à petit, ce Bokator me dit quelque chose, m’apprend quelque chose sur le peuple. Par exemple, je perçois cet art martial violent, cette technique guerrière, comme habité de l’esprit du Cambodge. Il s’en dégage une telle force, une telle puissance, tant physique que spirituelle, et finalement une sorte d’harmonie. Ce contraste fréquent entre douceur et violence, je le rencontre souvent dans les gens merveilleux que je croise au quotidien.

Le Cambodge a une âme, le peuple cambodgien aussi. Cette âme, je la nomme souvent le Cœur Khmer… C’est un peu du mystère de ce cœur que j’essaye d’entrevoir, au travers de la culture Khmère, et donc aujourd’hui du Bokator, aussi curieux cela puisse paraître!

À propos des photos et des illustrations de ce billet en particulier et de ce blog en général: Elles ne sont majoritairement pas de moi, je les ai trouvées sur internet très facilement. Si toutefois vous trouviez l’une de vos photos et que vous souhaitiez que je la retire, n’hésitez pas à me contacter, je le ferais immédiatement en vous priant de bien vouloir excuser mon sans-gêne ! Je me permets aussi de vous remercier pour cette photo ou cette illustration car, si je l'ai choisie, c’est parce que je l’ai trouvée belle.

SURVIVING BOKATOR Trailer #1 (2018)