Au secours, je deviens raciste !...

Attention : La fin de ce billet comporte une question violente que je pose aux immigrés du monde!

J’ai bien conscience que le mot race est un mot tabou en France. Quand la poissonnière du l’UMP, aujourd’hui Les Républicains, parlait de race blanche, cela suscitait des tollés hallucinants. Il faut dire que son intention à la dame en question n’était pas de promouvoir la paix entre les peuples! Depuis que je suis au Cambodge je sais qu’il y a des races, c’est-à-dire des gens avec des caractéristiques communes, différentes de celles de leurs voisins. Les Cambodgiens et les Vietnamiens sont voisins mais de races différentes et de fait très très différents, bien plus que ne le sont les Français et les Allemands par exemple, et pour cause, ces deux dernières nationalités doivent être plus ou moins de la même race ou du même mélange de races en tous cas. (À vérifier, je ne suis pas un spécialiste)

Je commence par me défendre : je suis devenu un « gentil » raciste, mes critères sont positifs. J’explique : ce ne sont pas les supposés points négatifs des uns qui m’inspirent mais les réels aspects positifs des autres innerrants a chacune des races, des cultures aussi, que je retiens. Je ne considère pas non plus que ma propre race, ma propre culture, soit supérieure à celle des autres. Je trouve ma culture Française fantastique, pas supérieure. Refuser de parler de races, c’est comme refuser de parler de classes sociales, c’est de la malhonnêteté intellectuelle manifeste.

Je ne parle donc pas de ce qui serait la supériorité des uns sur les autres, cela n’a aucun sens pour moi. Nous sommes différents. J’aime la différence. Mais cette différence évidente et fondamentale des races et des cultures ne va pas sans une égalité tout aussi fondamentale.

Et, ici au Cambodge, je viens de trouver une ou des différences qui me plaisent particulièrement. J’illustre ce billet par des sourires de pierre et de chair. Ils disent bien une partie de ce que j’aime le plus ici : les gens. J’aime leur façon d’être, de se comporter, en fait, je me sens bien au milieu d’eux. Que se cache-t-il derrière ces sourires ? Je n’en sais encore rien je l’avoue, mais je cherche à percer  ce mystère, qui n’est rien de moins que celui du cœur Khmer.

J’aimerais te poser une question à toi qui est aussi un immigré. Moi je suis un Français au Cambodge, tu es peut être un Marocain au Sénégal ou un Québécois en France. Qui que tu sois, d’où que tu viennes et où que tu sois, voici ma question, attention, elle fait mal:

Es-tu amoureux du peuple au milieu duquel tu vis ? Je n’élabore pas plus la question je la veux brutale et sans détour : Es-tu amoureux /amoureuse du peuple au milieu duquel tu vis ?

Ma réponse est OUI.

Quelle est ta réponse ?.........

Si ta réponse est NON crois-tu qu’il serait bon que tu  te demandes ce que tu fais dans le pays en question? Tu as des chances d’entrer dans la catégorie des parasites. Je développerais ce thème essentiel du parasitisme dans un autre billet. Je te rassure, tu risques de ne pas te sentir seul dans cette catégorie !

Si ta réponse est OUI, comme moi, bravo ! Oui, bravo  car il me semble que si l’on aime les gens, surtout les gens différents de nous, on a moins de risque de rentrer dans la catégorie des parasites car « L’Amour couvre une multitude de péchés ».